2015 en révision

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2015 de ce blog.

En voici un extrait :

Un tramway de San Francisco peut contenir 60 personnes. Ce blog a été visité 3 400 fois en 2015. S’il était un de ces tramways, il aurait dû faire à peu près 57 voyages pour transporter tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Nihonbashi

Nihonbashi qui veut dire “Pont du Japon” (Nihon = Japon et Bashi = Pont) est un quartier de Tokyo qui se trouve au Nord de la Gare de Tokyo et qui est traversé par la rivière « Nihonbashi ». Mais Nihonbashi est surtout l’ancien « quartier des affaires » de Tokyo durant la période Edo (1603-1828). C’est là que les marchands vendaient leurs produits. Nihonbashi était le terminus de la route Kyoto-Tokyo (anciennement « Edo »). Le pont de Nihonsbashi est le « km zéro » de Tokyo, un peu comme Notre-Dame puisque les distance vers et de « Tokyo » sont mesurées à partir de ce pont. Le pont était en bois à l’origine. Une réplique du « Edo-Bashi » (ancien nom)  peut être vu au Musée Edo de Tokyo. Le pont actuel a été construit en pierre en 1911. Il a résisté aux bombardement de 1945. Malheureusement en 1964, dans le cadre des Jeux Olympiques de 1964, il a été partiellement recouvert par une autoroute aérienne qui a été construite au-dessous de la rivière et qui obstrue la vue à partir du pont sur le Mont Fuji. La plupart  des rivières et canaux ont été recouverts par ces autoroutes aériennes qui constitue un espèce de périphérique construit pour les Jeux de 1964. Afin d’aller vite et de ne pas avoir à faire des expropriations (très difficile au Japon), le gouvernement décida de mettre en place ce réseau d’autoroutes défigurant malheureusement certains endroits de Tokyo.

Le quartier Nihinbashi compte le siège de la Banque Centrale du Japon et de la Bourse de Tokyo. Par contre cela fait longtemps que le « quartier des affaires » – QCA – a bougé plus au sud vers Marunouchi (Gare de Tokyo) ou Shinbashi, un peu comme à Paris ou les quartier des affaires a bougé du quartier de la Bourse et de l’Opéra vers l’Etoile et La Défense.  Nihonbashi connait un renouveau sous l’impulsion du promoteur et foncière Mitsui Fudosan dont le siège d’origine est situé à Nihonbashi. Mitsui Fudosan a été fondé par Takatoshi Mitsui qui y avait un magasin de kimono au 17eme siècle.  Mitsui Fudosan (Fudosan veut dire « »immobilier »)  est en train de redévelopper certaines parties du quartier. Mitsui Fudosan a notamment développé une série d’immeubles appelés « Coredo » (Cor + edo) avec bureaux, commerces, centre de congrès etc. Ces projets ont la particularité d’avoir réintégré dans les galeries marchandes bon nombre d’artisans et de commerces traditionnels (couteaux, pinceaux, gastronomie, livre etc.) au lieu d’y implanter tous ces magasins standardisés que l’on voit aujourd’hui dans les nouveaux centres commerciaux. Allez donc faire un tour dans un des « Coredo » pour acheter des souvenirs du Japon, authentiques et qualitatifs.

Lors d’une visite que j’ai pu faire des projets de Mitsui Fudosan, nous avons terminé la visite dans un salon de thé ou nous avons pu assister à un spectacle de Geisha jouant de la musique et faisant de la dance.

COREDO

 

Kohei Nawa

Ce week-end j’ai visité une maison construite par l’atelier d’architecture Sandwich. En fait il s’agit d’un regroupement d’artistes et d’architectes sous la direction artistique de Kohei Nawa, probablement l’un des artistes contemporains le plus en vue au Japon actuellement. La maison construite dans une banlieue de Tokyo (Setagaya) est faite de boites empilées les unes sur les autres. La façade en bois adopte le même motif que le motif « Direction » de Kohei Nawa (motif en noir et blanc type « bar code »). La maison est assez typique de la maison « traditionnelle » japonaise : usage du bois, pièce ou l’on reste a même le sol, espaces communautaires, petits espaces, rangements. A noter aussi la cuisine avec ses plaques et juste en dessous, un mini four à poisson. Tous les Japonais ont ce mini four pour faire griller le poisson le matin.

Kohei Nawa

Sandwich Architects

Kohei Nawa_direction

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Les gares de Tokyo

Le « Grand Tokyo » est la plus grande métropole urbaine au monde avec 35 millions d’habitants. Cette métropole comporte la ville de Tokyo proprement dite (15 millions d’habitants), mais aussi les villes adjacentes de Yokohama, Saitama, Chiba. Cette métropole est reliée par un système de transport des plus sophistiqués au monde avec métro (public et privé) et trains (public – JR et privés), en tout 158 lignes,  48 operateurs et 2210 stations, le tout relié par une carte, la carte « Pasmo », une espèce de super-carte Navigo.

L’entrée et la sortie dans et de Tokyo se fait à travers un certain nombre de gares qui se trouvent en cercle autour de la Yamanote line, la ligne de train circulaire de Tokyo, un super-RER circulaire. Les 5 stations de train les plus fréquentées sont :

  1. Shinjuku, 3.64 millions de passagers par jour et la station de train la plus fréquentée au monde, située à l’ouest de Tokyo
  2. Ikebukuro, 2.71 millions de passagers, située au nord
  3. Shibuya, 2.18 millions de passagers, située à l’ouest
  4. Tokyo, 1.12 millions de passagers, située à l’est
  5. Shinagawa, 0.91 million de passagers, située au Sud

En tout 10 millions de personnes qui transitent par ces 5 gares chaque jours. Les trains sont à l’heure, très bien connectés entre eux en dépit de la présence de 48 operateurs. Operateurs publics et privés se côtoient, sont en concurrence ou se complètent tout assurant une interconnexion parfaite. Et jamais de grèves car aucun opérateur ne jouit vraiment d’un monopole. Une bonne démonstration de « service public », ce qui ne veut pas dire que l’opérateur doit forcément être « public ».

La vidéo montre la gare de Shinagawa que j’ai prise lundi dernier à 8 heures du matin pour me rendre en « Shinkansen » (TGV) à Osaka. Et qui dit que le Japon se dépeuple ? Le Japon peut-être, mais pas Tokyo qui croit plus rapidement que New York.

Shigeru Ban et la Chine

Lors de mon dernier voyage en Chine à Pékin et Shanghai, j’ai pu voir 2 réalisations de Shigeru Ban (Pritzker Prize 2014) qui valent le déplacement.

Pékin. Tout d’abord près de Péking, « Commune by the Great  Wall » est un projet du groupe Soho China, un des plus grands promoteurs en Chine crée par le couple Pan Shiyi et Zhang Xin. « Commune by the Great Wall » a été realisé en 2002 dans le cadre de la biennale de Venise et est constitué de 40 villas réalisées par 12 architectes asiatiques en 2005 (en fait 12 villas qui ont ensuite été répliquées a l’identique). Parmi eux, Shigeru Ban (mais d’autres aussi comme Kengo Kuma). « Commune by the Great Wall » fonctionne comme un hôtel avec 175 chambres reparties dans les 40 villas. Si possible il vaut mieux rester dans l’une des 12 villas d’origine, car les répliques sont moins bien faites (travail un peu bâclées comme souvent en Chine). En restant à la « Commune by the Great Wall », on peut avoir accès directement a une partie de la Grande Muraille qui n’est pas accessible au public. Voir la Grande Muraille sans la foule, ça c’est le luxe en Chine !

Shanghai. Shigeru Ban vient de terminer un restaurant juste à côté du Shangri-la Jing An près du Jing An Kerry Center a Shanghai. Je recommande cet hôtel qui a été réalisé il y a un an. Le Kerry Center Jing An et son centre commercial est très réussi également. On peut vraiment voir la montée en gamme et en qualité des projets immobiliers et architecturaux en Chine. Le restaurant réalisé par Shigeru Ban est un pavillon en bois de 2 étages. Il abrite un restaurant et un lounge appelé « Calypso ». L’utilisation du bois dans cette ville « futuriste » donne une sensation de havre de paix, en plein milieu de Shanghai.

 

 

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www.communebythegreatwall.com

www.calypsoshanghai.com

www.shigerubanarchitects.com

www.sohochina.com

Bacchus – exposition de photographies et de dessins

bacchus

 

Premier duo artistique entre le photographe japonais Ryo Ohwada et l’artiste français Olivier Jung, cette exposition nous plonge dans l’univers fascinant du vin, un sujet qui séduit l’homme depuis des siècles, incarné par Bacchus, le dieu romain du vin et des festivités.

En utilisant une approche unique, Ryo Ohwada s’efforce d’enregistrer ce qu’il voit et ce qu’il ressent. Sa série sur le vin rouge par son approche de la couleur et de la lumière nous rappelle l’ordre de la découverte : la vue, l’odorat et le goût. Ses discussions et ses expériences avec des collectionneurs de vin ont déclenché une véritable passion chez l’artiste. Avec un oeil observateur et perspicace, Ryo Ohwada capte l’élégance, le raffinement et la beauté des grands vins ainsi que la nuance précise de leur couleur, du framboise pâle au cramoisi profond.

Le travail du dessin d’Olivier Jung est très proche de la calligraphie dans l’élaboration et par l’utilisation du pinceau. C’est une oscillation continuelle entre la maîtrise du geste et le lâcher prise sur des motifs récurrents. Le dessin n’est ni figé ni fermé, évoquant un mouvement perpétuel. Les personnages qui naissent de cette énergie ont un aspect théâtral dans leur composition ; on devine souvent une posture de surprise face au réel. Les dessins sélectionnés reflètent la philosophie, l’émotion et la fête autour du vin.

Pendant cette saison automnale si fondamentale aux vignobles, chacun des deux artistes exprime une connexion avec le vin de manière très personnelle tout en créant simultanément un dialogue ludique entre eux et avec le public.

Exposition présentée par la commissaire Caroline Trausch à l’Emon Photo Gallery Tokyo (www.emoninc.com)

Sous le parrainage de l’Ambassade de France et de l’Institut français du Japon

25 septembre – 22 novembre 2014

Seiji Komatsu, Directeur, Emon Photo Gallery, Olivier Jung, artiste, Caroline Trausch, commissaire de l'exposition, Ryo Ohwada, artiste

Seiji Komatsu, Directeur, Emon Photo Gallery, Olivier Jung, artiste, Caroline Trausch, commissaire de l’exposition, Ryo Ohwada, artiste

L'exposition à la galerie Emon

L’exposition à la galerie Emon

Newland

Newland est un concept qui illustre bien la créativité (souvent méconnue) du Japon. Newland, a la base, est un « centre commercial » implanté dans une ancienne friche industrielle de la préfecture de Saitama, à 40 km de Tokyo (et qui fait partie du « Grand Tokyo »). Quand je dis « friche industriel » c’est au sens littéral car Newland est implanté à l’intérieure d’un ancien hangar désaffecté. Le centre commercial est constitué de petites structures construites à l’intérieure du hangar, chaque structure abritant un commerce chacun. Les commerces sont spécialisés dans les produits « design » (mode, décoration, habitat etc.) mettant souvent les créateurs en contacts directs avec les consommateurs. Les restaurants sont « bio ». Les consommateurs visés sont les Japonais « bobo », conscients de l’environnement, attachés aux matériaux naturels, a l’artisanat japonais. Le complexe Newland abrite également une galerie d’art, une école et … un parcours pour chien (dog run). Le concept de Newland est exporté également avec Newland Nomadic et Newland Market qui régulièrement vient à Tokyo, récemment sur le toit du grand magasin Parco.

 

www.new-land.jp

 

Toranomon Hills – la toute dernière tour « mixte » de 250m a Tokyo

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A Tokyo vient d’être inauguré le dernier projet de MORI, un des grands promoteurs de Tokyo. C’est une tour de 250 m dans le quartier de Toranomon, un quartier près du centre historique de Tokyo (Marunouchi). La mode au Japon est au projets « mixtes ». C’est le cas pour Toranomon Hills, cette tour de 52 étages avec commerces aux 2 premiers étages, puis un centre de conférence, suivi de 30 étages de bureau. Ensuite la partie résidentiel avec 172 appartements. Et enfin, la dernière partie occupée par un hôtel du groupe Hyatt, Andaz (le concept « boutique hôtel » de Hyatt) avec 164 chambres et une terrasse panoramique et en plein air. Un mastodonte de 250,000 m2. La plus haute tour de Tokyo, mais qui cache un peu sa hauteur à cause  de son épaisseur (des étages de 5000 m2 requis pour les normes anti-sismiques). La photo aérienne montre également le challenge de faire des grands projets à Tokyo … il n’y tout simplement pas de grands terrains. La plupart du foncier est morcelé en petites surfaces et il faut presque 20 ans a un promoteur pour assembler un site. La situation de Toranomon Hills est un peu différente. L’immeuble a été construit au-dessus d’une route que le gouvernement de Tokyo avait « réservé », mais jamais construite. C’est chose faite. Les Tokyoïtes l’appellent les « Champs Elysées de Tokyo ». Probablement un peu ambitieux. Peut-être dans 20 ans, car le quartier de Toranomon va connaitre un essor grâce à cette tour. Je comparerai cette avenue plutôt a à l’Avenue de France dans le 13eme arrondissement. Comme l’Avenue de France, cette avenue a été construite au-dessus de voies de transport souterraines.

 

Dommage que en France les projets de tours et, qui plus est, de tours mixtes soient si peu prisés ou possibles. Dans un immeuble mixte, les occupants bénéficient de la présence des « autres » i.e. les appartements peuvent bénéficier des services de l’hôtel (spa, gym, conciergerie etc.). L’hôtel bénéficie d’une belle vue étant dans la partie supérieure ainsi que de l’utilisation de l’hôtel par les occupants des bureaux. Les bureaux bénéficient des commerces et du centre de conférence. L’hôtel bénéfice du centre de conférence ce qui lui permet de ne pas avoir un grand « ballroom » sous-utilisé en général etc. Bref, les immeubles à usages mixtes sont le futur surtout pour les immeubles de grande hauteur. Si le Japon peut le faire dans un pays au risques sismiques élevés (risque d’incendie etc.), la France devrait pouvoir le faire également. Pour cela il faudrait revoir la législation « technique » (normes incendies) et la législation « politique » (obligation de construire des logements sociaux dans le même immeuble).  Ici au Japon, les politiques soutiennent les grands projets du privé. Le premier ministre Abe est venu à l’inauguration. En attendant, si vous venez à Tokyo, je vois conseille l’hôtel Andaz qui est magnifique et « trendy ».

Wittgenstein de Marie Passa – exposition de photographies architecturales

Marie Passa

Emon Photo Gallery Tokyo et la commissaire Caroline Trausch, en association avec SAGE Paris, présentent Wittgenstein de la photographe française Marie Passa. Cette exposition solo est la première manifestation de l’artiste au Japon et en Asie.

Née en 1971, Marie Passa étudie l’architecture et passe 10 ans dans ce domaine, notamment dans l’agence de Jean-Michel Wilmotte, un des plus importants cabinets d’architecture du monde. En 2006, elle décide de se consacrer plus exclusivement à la photographie.

De 2006 à 2009, elle voyage en Asie et en Amérique, photographiant méthodiquement et développant sa propre expression artistique.

De 2010 à 2012, Passa se focalise sur la couleur et produit une série de 147 oeuvres, nommée Wittgenstein, en référence au philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein. Cette série, comme le fait Wittgenstein, interroge la couleur et la perception de la réalité par l’image. Passa photographie les intérieurs de bâtiments modernes, construits le plus souvent par de grands architectes tels Le Corbusier ou Luis Barragan. Elle révèle la beauté de l’architecture contemporaine et sa capacité à émouvoir. Son approche distinctive navigue délicatement entre la photographie et la peinture de même qu’entre la réalité et l’abstraction, produisant un corpus kaléidoscopique d’oeuvres uniques.

En 2013, sa série Wittgenstein est acclamée à AIPAD New York, Art Basel et Paris Photo. A la galerie SAGE Paris, elle participe aux expositions collectives Yellow en 2013 et Does Size Matter ? en 2014.

Le lien avec l’architecture s’étend à son exposition tokyoïte à la galerie Emon. En effet, l’espace se trouve dans l’immeuble Togo fait par l’architecte japonais Shigeru Ban, lauréat du prix Pritzker 2014.

Du 4 juin au 26 juillet 2014 à l’Emon Photo Gallery Tokyo  www.emoninc.com

Sous le parrainage de l’Ambassade de France et de l’Institut français du Japon.

 

TRAITS & FORMES à Kyotô

Traits et Formes Kyoto

Emon Photo Gallery et les commissaires Anri Yokosuka et Caroline Trausch présentent TRAITS & FORMES, la première exposition en duo du photographe japonais Noriaki Yokosuka et de la sculptrice française Hedva Ser.

Le succès de l’exposition TRAITS & FORMES à Tokyo lui a notamment valu d’être sélectionnée pour le festival international de photographie, Kyotographie 2014 et son évènement satellite KG+ à Kyotô. Lancé l’année dernière et inspiré des Rencontres d’Arles, Kyotographie a l’ambition de présenter l’art de la photographie dans des sites authentiques, imprégnés de l’histoire et de la culture locales.

C’est en 2013, en commémoration du dixième anniversaire du décès de Noriaki Yokosuka, que la série TRAITS, composée de photographies prises en 1964 au début de sa carrière d’artiste, a été exposée pour la première fois aux côtés des sculptures en bronze de l’artiste Hedva Ser, à la galerie Emon à Tokyo.

Les photographies abstraites en noir & blanc de Yokosuka naviguent dans la construction de l’espace et mettent l’accent sur le contraste entre l’ombre et la lumière. Le style à la fois épuré et raffiné rejoint l’essence de l’esthétique japonaise. De manière différente mais complémentaire, les sculptures en bronze de Hedva Ser nous embarquent pour un voyage vers une nature aux FORMES courbées : arbre, rocher, vague, tempête, totem et flamme. Ses oeuvres évoquent force et sensibilité, mariant ainsi les concepts asiatiques du yin et du yang.

Pour Kyotographie KG+, TRAITS & FORMES est exposée dans une « machiya » (maison japonaise traditionnelle) appartenant à l’Université de Ryokoku. La connexion magnétique entre les photographies abstraites et contemporaines de Yokosuka et les sculptures organiques et figuratives de Ser trouve dans cette maison ancienne de Kyotô une résonance toute particulière.

Sous le parrainage de l’Ambassade de France et de l’Institut français du Japon.

Exposition du 19 avril au 10 mai 2014.

Fukakusa Machiya, Université de Ryukoku, Kyotô.

www.kyotographie.jp/kgplus/artists/393.html